L’achat d’un bien immobilier en Suisse est souvent plus facile à réaliser pour les Suisse. En effet, ils peuvent le faire sans aucune restriction. Il est aussi possible pour les ressortissants de l’Union européenne et de l’AELE habitant en Suisse (permis B ou C notamment) d’acheter un logement en Suisse et cela aussi bien pour une résidence principale que secondaire. Pour leur part, les travailleurs frontaliers qui souhaitent acheter une résidence secondaire en Suisse doivent faire une demande d’autorisation cantonale spécifique.
Comprendre le système de financement des biens immobiliers en Suisse
Face au prix relativement élevé des biens immobiliers en Suisse, la plupart des ménages optent pour un financement, sous forme de prêt hypothécaire (un prêt immobilier). Ainsi, avant de se lancer dans l’aventure, vous devez en savoir plus sur les prix du mètre carré en suisse. L’octroi de ces prêts se fait sous conditions de revenus. De plus, il est accessible aux étrangers. Appelés prêts hypothécaires en Suisse, les systèmes de financement proposent un amortissement du capital emprunté très faible. Tous les organismes financiers suisses proposent pratiquement des crédits hypothécaires afin de financer l’acquisition d’un bien immobilier. Vous pouvez également solliciter un courtier. Celui-ci se charge de démarcher les différentes banques et vous permettra de trouver les meilleures conditions de taux et d’emprunt notamment pour que vous puissiez financer votre projet immobilier.
Quelles sont les principales conditions d’attribution d’un crédit hypothécaire en Suisse ?
L’établissement bancaire va prendre le temps d’analyser scrupuleusement votre projet immobilier, son emplacement, son prix et vos ressources entre autres. Compte tenu de l’ensemble de ces éléments, il estimera le risque qu’il prend à vous octroyer le prêt. Il vous fera ensuite une proposition de taux pour votre emprunt hypothécaire, qui sera d’autant plus intéressante pour vous que le risque est jugé faible par la banque. Dans le cadre de cette étude minutieuse, la banque prend en compte 2 critères importants. Il s’agit du montant des fonds propres ainsi que du taux d’endettement. Le plus souvent, les organismes financiers et les banques exigeront que vous fassiez un apport en fonds propres correspondant à 20% du prix du bien. En ce qui concerne le taux d’endettement, il représente le rapport entre vos revenus et la mensualité de votre emprunt. Il doit être inférieur ou égal à 33%. Dans le cas contraire, la banque n’acceptera pas de vous prêter l’argent.
Tenir compte des différents frais liés l’acquisition
Dans votre montage financier, vous devez tenir compte de plusieurs frais supplémentaires en plus des frais du notaire. En général, ces frais correspondent à 3 ou 5 % des frais globaux en fonction du type de bien et du canton. Ils demandent généralement un apport financier supplémentaire puisqu’ils ne sont pas inclus dans le plan de financement. Pour que la vente du bien immobilier soit effective, le passage par le notaire est obligatoire. Les frais peuvent varier selon les cas et valent entre 0,1% et 0,5% du prix de vente du bien immobilier. La plupart du temps, les vendeurs et les acquéreurs se partagent les frais de notaire de manière équitable.